5,6 % des maîtres suisses assurent leurs chiens et chats

Alors qu’en France, environ 5 % des chiens et des chats sont couverts par une assurance santé (contre 30 % au Royaume-Uni ou encore 80 % en Suède), les propriétaires suisses seraient, selon une enquête, 5,6 % à souscrire ce type de contrat. 

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Alors qu’en France, seuls environ 4 % des chiens et des chats sont couverts par une assurance santé (contre 30 % au Royaume-Uni ou encore 80 % en Suède), les propriétaires suisses seraient, selon une enquête, 5,6 % à souscrire ce type de contrat. 

La Suisse compte environ 2,8 millions d'animaux domestiques dont à peu près 1,35 million de chats et 500 000 chiens vivent et leur nombre ne cesse de croître selon les dernières statistiques de l'Office vétérinaire fédéral.

Cependant, seuls 5,6 % des propriétaires bénéficient d'une réduction sur les frais de vétérinaire par le biais d'une assurance pour animaux. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par bonus.ch, un site comparateur. Ce sondage a porté sur 2 500 personnes environ. 

Il en ressort que « les Helvètes aiment leurs animaux qu'ils soient à poils, à plumes ou à écailles. La plupart d'entre eux, soit 60 %, dépensent jusqu'à CHF 150 par mois [quelque 112 euros] pour leur animal de compagnie », indique l’étude. 

74 % des participants au sondage indiquent être propriétaires d'un animal domestique. Près de la moitié d'entre eux partagent leur vie avec un chat, 30 % avec un chien et 7,4 % avec les deux. Les NAC (nouveaux animaux de compagnie), tels que les rongeurs et les reptiles, représentent pour leur part 7,4 %.

71% des propriétaires d'animaux domestiques indiquent que c'est « l'amour pour les animaux » qui les motive à s'en occuper ; 17 % apprécient la compagnie » que leur apporte leur animal. 

6,4 % des personnes interrogées ont décidé d'accueillir un animal dans leur ménage « pour les enfants ». Plus de 90 % des personnes interrogées estiment que le fait de s'occuper d'un animal est important pour le développement d'un enfant.

40 % des participants indiquent que c'est « par l'intermédiaire d'un ami » qu'ils ont trouvé leur animal ; 18 % sont allés le chercher dans un «refuge», 17 % l'ont « recueilli », et pour 15 % ce sont « les petits annonces » qui les ont aidés à trouver leur compagnon à quatre pattes.


Les Suisses, les plus généreux ! 


Environ 60 % des propriétaires dépensent donc entre CHF 50 et CHF 150 par mois pour leur animal [environ 37 et 112 euros], 29 % moins de CHF 50, et 11 % dépensent plus de CHF 150 selon l’enquête qui précise que « ces données confirment le résultat d'une récente étude de l'Association allemande des commerces animaliers, selon laquelle les plus généreux d'Europe en matière de dépenses pour leur animal sont bien les Suisses. »

Selon 46 % des personnes interrogées ces dépenses couvrent, à part la nourriture, les jouets qu'ils offrent à leur animal.

52,2% des personnes interrogées disent que leur animal ne nécessite « aucun » sacrifice de leur part, 38 % d'entre eux indiquent qu'ils « voyagent moins ». Pour les personnes n'ayant pas d'animaux, la raison principale est que leur « style de vie ne le permet pas ». Ainsi, environ 80 % d'entre eux excluent la possibilité d'en intégrer à leur ménage dans le futur.

Pour 73 %, l’assurance est importante

Si plus de 73 % des personnes interrogées accordent de l'importance à une assurance pour animaux, cependant seuls 5,6 % des participants ont souscrit un tel contrat.

« Ces chiffres le montrent clairement : même s'ils aiment passionnément leurs animaux, les propriétaires suisses ignorent encore souvent qu'ils peuvent les faire assurer ! », indique l’enquête avant de conclure :

« Chaque propriétaire d'animal a l'obligation de lui accorder les soins nécessaires. La médecine vétérinaire est en constante évolution et les propriétaires ne reculeront pas devant les coûts d'une intervention pour soigner ou prolonger la vie de leur compagnon aimé. Ils préfèreront souvent renoncer à autre chose. Contre le paiement d'une prime relativement modeste, une assurance pour animaux adéquate peut réduire les coûts des soins. Les offres varient selon la couverture, la franchise, l'âge de l'animal et les prestations choisies. »


Source : bonus.ch


SantéVet

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À propos de l'auteur

Claude Pacheteau