Pollution : quelles conséquences pour le chien et chat

Comme les humains, chiens et chats ne sont pas insensibles à la pollution atmosphérique. Quelle sont les conséquences sur leur santé ?

Pollution atmosphérique : quelles conséquences pour le chien et le chat ? - Maladies et prévention - Chien
Pollution : quelles conséquences pour le chien et chat - Tous droits réservés

Des épisode de pollution atmosphérique dû notamment à la présence dans l’air de particules fines sont régulièrement signalés. Comme les humains, chiens et chats n’y sont pas insensibles. Muqueuses irritées, difficultés à récupérer après l’effort, aggravation de l’asthme, poil sali… quelle sont les conséquences de la pollution atmosphérique sur nos animaux domestiques ? 

La météo clémente que nous connaissons actuellement n’a finalement pas que du bon ! Si elle offre des températures printanières, après un hiver doux, haut dessus des normes saisonnières, cela a des conséquences sur la qualité de l’air. 

Si l’impact sur la santé humaine n’est plus à démontrer (les moteurs diesel sont entre autres mis en cause, tout comme certains systèmes de chauffage), chiens et chats peuvent aussi souffrir de cette pollution atmosphériques.


Chien en ville : la truffe au niveau des pots d’échappement !


Sont concernés les animaux présentant déjà des problèmes de santé de type difficultés respiratoires, comme ceux souffrant d’asthme (cela concerne particulièrement le chat, voir encadré), les races de chiens et chats à face aplatie, les chiens et chats cardiaques, affaiblis ou encore âgés.

Lorsque l’on promène son chien, il faut garder à l’esprit qu’il peut avoir la truffe au niveau des pots d’échappement !


Modérer aussi leurs efforts


Ceux habitués à courir avec leurs maîtres devront comme ces derniers remettre à plus tard ou changer d’endroit pour leur jogging.

On ne s’en rend pas toujours vraiment compte, mais le chien peut présenter des yeux rouges, avoir davantage de difficultés à récupérer après l’effort lui aussi.

L’autre impact de la pollution concerne le poil. C’est là aussi assez « discret » et l’on ne s’en rend pas systématiquement compte. Désormais, grâce aux shampoings adaptés disponibles, il est possible de laver son chien ou son chat dès que cela s’avère nécessaire. 

A noter enfin, que l'autre revers de la médaille des températures douces est que cela profite à la présence en plus grand nombre des parasites externes. Là aussi, il convient de prendre les devants et de penser à renouveler régulièrement les traitements antiparasitaires de son chien et de son chat.
 



SantéVet

Le spécialiste de l’assurance santé chien et chat

Photos : 123rf

À propos de l'auteur

Claude Pacheteau