Puces & tiques : pourquoi protéger les chiens et chats ?

Les puces, tout comme les tiques pullulent au début de l’automne - ainsi que d’autres parasites. Les premières occasionnent des démangeaisons, des allergies et, tout comme les secondes peuvent transmettre des maladies aux chiens et aux chats. Des problèmes que prend en charge l’assurance santé animale en remboursant les frais vétérinaires parfois élevés et lourds de conséquences. Mieux vaut donc prévenir que guérir ! Voici 10 conseils pour tout savoir sur ces hôtes indésirables devant faire l’objet d’une lutte constante tout au long de l’année, tant à la campagne qu’en ville, afin de protéger les animaux de compagnie et leur entourage.

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1 - Pourquoi y a t-il plus de puce et de tiques en automne ?


C’est à cause de deux facteurs, principalement. Tout d’abord le plus grand nombre de puces et de tiques est dû au réchauffement climatique et à des températures plus douces, voire un certain degré d’humidité. C’est ensuite une saison qui est propice à leur reproduction du fait de leur cycle de vie. Voilà pourquoi, tout comme au printemps, l’automne est favorable à la multiplication de ces parasites externes.

 

2 - Puces et tiques : pas seulement à la campagne, mais aussi en ville !

Il n’y a pas que les chiens et chats vivant à la campagne qui peuvent attraper des puces et/ou des tiques. Ceux vivant en ville également. Car puces et tiques se retrouvent aussi bien dans les jardins (haies, parcs publics, tas de bois, abris divers…) et, pour les premières, à l’intérieur des habitations. Les puces ‘’adorent’’ se nicher dans les moindres recoins : lames de parquet, tapis, moquettes, tissus d’ameublement, lieux de couchage des animaux, lieu de passage…

 

3 - Puces et tiques, quels dangers pour les chiens et chats ?

Les puces sont responsables de nombreux problèmes de santé. A cause bien entendu des démangeaisons qu’elles provoquent, celles-ci occasionnant des grattages pouvant conduire à des plaies. Mais ce n’est pas tout ! Certains chiens et chats plus sensibles que d’autres peuvent être victimes d’allergie : la DAPP (dermatite par allergie aux piqûres de puces), véhiculée par la salive des puces. De plus, les puces peuvent transmettre des ténias, des vers intestinaux. La lutte contre les puces ne passent donc pas seulement par un traitement externe (voir le conseil n° 5).

Les tiques quant à elles, peuvent transmettre de graves maladies, dont certaines sont mortelles : la maladie de Lyme (Borréliose), la babésiose, l'ehrlichiose, l’hémobartonellose (chez le chat), la piroplasmose (chez le chien)…

 

4 - Les symptômes qui doivent vous alerter

Ils sont nombreux et ne sont pas spécialement propres à une maladie transmise par un parasite externe : fièvre, abattement, perte d’entrain, perte d’appétit, vomissements, problèmes cutanés, troubles nerveux... Il est important, lorsque l’on connaît son compagnon, de consulter le vétérinaire sans attendre, afin qu’il pose le plus tôt possible son diagnostic, dès que l’on remarque un état anormal, et pouvoir donc mette en place le traitement adéquat. Certains examens complémentaires peuvent être nécessaires, comme des analyses de sang. Et tout cela a un coût.

 

5 - Comment protéger son animal contre les puces et les tiques ?

Il existe tout un arsenal efficace pour lutter contre les puces. Le vétérinaire, en fonction du mode de vie de l’animal, prescrira un antiparasitaire externe. Il en existe sous forme de spot-on (pipettes), sprays, comprimés… Ces traitements peuvent lutter aussi contre les tiques. Et pour les maladies que ces dernières sont susceptibles de transmettre il est également possible d’avoir recours à la vaccination. C’est le cas pour la piroplasmose chez le chien. Ce vaccin avec rappel annuel n’est pas efficace à 100%, mais constitue tout de même une bonne protection… à ne pas négliger. Demandez conseil à votre vétérinaire.

Dans tous les cas, n’achetez pas un antiparasitaire externe n’importe où, car chiens et chats ne se traitent pas à l’aide des mêmes produits ! Certains antiparasitaires utilisés chez le chien ne doivent absolument pas l’être sur le chat. Le vétérinaire est celui qui vous conseillera le mieux celui adapté à votre compagnon, en fonction de son espèce , de son âge, de sa santé et de son mode de vie.

 

6 - Mon chien ou mon chat a attrapé des puces : que faire ?

 

Pour les puces, il faut tout d’abord procédé à une ‘’désinfestation’’. Le recours à des shampoings spécifiques prescrits par le vétérinaire est nécessaire. Il faudra aussi soigner les plaies, notamment lorsque les puces ont occasionné des grattages conduisant à la formation de plaies, afin d’éviter toute infection.

Il ne suffit pas de débarrasser l’animal de ces parasites. Il faut ensuite mettre en place un traitement régulier à l’aide d’un antiparasitaire externe.

 

7 - Mon animal a une tique, comment la retirer

En présence d’une tique, il faut agir très rapidement. L’inoculation d’un germe responsable de maladie peut se faire dans les heures qui suivent la fixation de la tique. Il ne faut pas arracher la tique, au risque de laisser la tête qui s’est plantée dans la peau, mais la retirer entièrement.

Il existe pour cela des crochets permettant de les extraire sans douleur (disponibles chez votre vétérinaire). C’est l’un des accessoires qu’il est indispensable de placer dans la trousse de soins de votre chien ou de votre chat.

 

8 - Traiter aussi l’environnement et l’intérieur de la maison

Environ 95 % des puces sont présentes dans l’environnement ; et donc pas seulement sur le corps des animaux de compagnie. Il est donc essentiel de traiter l’environnement à l’aide d’un produit que pourra recommander votre vétérinaire. A noter que le passage de l’aspirateur permet d’éliminer 30 à 60% des œufs et 10 à 20% des larves de puces. Il en existe également pour traiter les jardins. 

 

9 - Les autres parasites externes dont il faut se méfier

Les puces et les tiques sont les principaux parasites contre lesquels il convient de lutter régulièrement. Mais votre compagnon, chien ou chat – n’est pas non plus à l’abri d’autres parasites : aoûtats, poux, mouches d’étable, phlébotomes… Certains antiparasitaires offrent une protection contre ces hôtes indésirables. Faites le point avec votre vétérinaire e son équipe, et n’hésitez pas à demander conseil.

 

10 - Assurance santé animale et lutte contre les puces et les tiques

Bien entendu, l’assurance santé du chien et l’assurance santé du chat prendront en charge les frais vétérinaire lié à un problème causé par les puces et les tiques (consultations, examens, traitements qui peuvent être nécessaires à vie, car irréversibles).

Mais c’est aussi au niveau de la prévention que la « mutuelle » pour chien et la « mutuelle » pour chat pourra vous aider à gérer le budget santé de votre compagnon, en prenant les devants.

Ainsi, le forfait prévention, tel que le propose SantéVet, spécialiste de l’assurance santé animale dans sa formule Premium pour chien et sa formule Premim pour chat, met à votre disposition une somme d’argent pouvant être utilisée pour l’achat des antiparasitaires, des vaccins…Cette somme – utilisable également pour l’achat des produits de soins chez le vétérinaire - est renouvelée chaque année.

 

Conseils de bon sens : à retenir  

- Une inspection régulière et minutieuse de votre chien ou de votre chat (au niveau des oreilles, de l’abdomen ou encore des espaces interdigités, c’est-à-dire les pieds…) permettra de repérer rapidement la présence d’une tique et/ou de puces. Ce contrôle doit être systématique et notamment au retour de promenades avec le chien ou bien si le chat a accès à l’extérieur.

- N’attendez pas que votre chien ou que votre chat attrape des puces : traitez-le le plus rapidement possible, en amont. Le vétérinaire et son équipe vous conseilleront sur la manière d’utiliser, d’appliquer et de renouveler le traitement. N’hésitez pas à leur demander conseil.

- Tous les animaux vivant sous le même toit doivent être protégés !

- Soyez régulier dans la lutte contre les puces et les tiques, qui constituent un réel problème de santé… celle-ci doit être menée tout au long de l’année en dehors des pics d’infestation de l’automne et du printemps. Il n’y a pas de saison pour ces parasites indésirables ! Parfois, les maladies – notamment celles transmises par les tiques – peuvent mettre du temps avant de déclencher des troubles.

- Un animal, chien ou chat, qui avance dans l’âge n’est pas davantage immunisé. Ses défenses immunitaires faiblissant, il a tout autant besoin qu’un autre plus jeune d’être régulièrement traité contre les parasites externes (et vermifugé contre les vers intestinaux).

 

SantéVet

Assurer son animal, c’est pas bête !

Photos : 123rf

À propos de l'auteur

Claude Pacheteau