Piroplasmose du chien : attention aux tiques

Les tiques sont responsables de la transmission de nombreuses maladies, tant chez le chien que chez le chat. La piroplasmose est l’une d’entre elles, et concerne le chien. 

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La piroplasmose (Babésiose canine) est une maladie parasitaire sanguine. Elle est transmise par les tiques

En France, deux espèces de tiques en sont responsables : Dermacentor et Rhipicephalus. On les trouve aussi bien à la campagne (sous-bois, forêt, champs…) que dans les villes (parcs, jardins…). En Belgique, c'est Ixodes ricinus que l'on retrouve essentiellement. 

Les tiques transmettent Babesia canis (le protozoaire le plus répandu en France) par le biais de leur salive. Le parasite va alors infester les  globules rouges et les détruire petit à petit, la maladie va évoluer, jusqu’à prendre une forme aiguë.

 

Priroplasmose du chien : des symptômes variés


Les conséquences de la piroplasmose sont lourdes. Cette maladie entraîne de graves complications, d’ordre rénal notamment.

A première vue, les symptômes ne sont pas évidents, ce qui peut en retarder le diagnostic. Ils sont communs à d’autres maladies : fièvre, abattement, anorexie, voire une jaunisse ou encore des urines foncées.

C’est pour cela que dès que l’on constate un comportement anormal chez son chien, il est recommandé de consulter sans attendre.

Le vétérinaire procédera à des analyses qui, comme le traitement, sont pris en charge par l’assurance santé animale du chien à hauteur de la formule choisie par le maître. Le traitement, pour être efficace, doit être entrepris le plus rapidement possible car la piroplasmose est une maladie mortelle.

Un suivi devra être effectué afin de surveiller tout risque de rechute.


Un antiparasitaire régulier, voire une vaccination


La prévention passe par l’administration régulière d’un antiparasitaire contre les tiques. Votre vétérinaire saura vous conseiller sur celui le mieux adapté à votre chien, tout en vous expliquant comment procéder à son application pour une efficacité maximale.

Il existe également un vaccin pour prévenir la piroplasmose, maladie qui n’est pas transmissible d’un chien à l’autre. Son efficacité n’atteint pas les 100%, mais il constitue une protection supplémentaire non négligeable contre la maladie.

Ce vaccin consiste en deux injections (en primo vaccination) dès l’âge de 5/6 mois du chien. Puis un rappel tous les ans ou tous les 6 mois, en fonction du mode et lieu de vie du chien et des risques encourus.


Le vaccin lutte contre la maladie, pas contre les tiques elles-mêmes !


Attention : ce vaccin qui protège de la piroplasmose, ne protège en aucun cas des tiques et de leur présence. D’où la nécessité d’utiliser régulièrement un antiparasitaire (les tiques sont responsables de la transmission d’autres graves maladies). Une inspection régulière de son compagnon, notamment au retour de promenade, demeure indispensable.

Une tique, au-delà de 48 heures accrochée sur le corps du chien peut suffire à transmettre la maladie.



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Photo : 123rf

À propos de l'auteur

Claude Pacheteau