La toxoplasmose du chat contre le cancer chez l'homme

Un parasite présent dans les excréments du chat pourrait permettre la mise en place d’un traitement contre le cancer chez l’homme. C’est ce qui ressort d’une étude menée par des chercheurs en immunologie de l'École de médecine de l'université du New Jersey.

 

Toxoplasmose : le parasite du chat pourrait servir de traitement contre le cancer - Actualité - Chat
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Un parasite présent dans les excréments du chat pourrait permettre la mise en place d’un traitement contre le cancer chez l’homme. C’est ce qui ressort d’une étude menée par des chercheurs en immunologie de l'École de médecine de l'université du New Jersey.

Des chercheurs en immunologie de l'École de médecine de l'université du New Jersey (Etats-Unis)ont étudié Toxoplasma gondii, un parasite à l’origine de la Toxoplasmose et que l'on retrouve dans les excréments du chat et des félidés en général.

Leur recherche a mis en avant la capacité de ce parasite à stimuler le système immunitaire.

Cela permettrait à l'organisme « d’attaquer » les cellules cancéreuses. «

« Nous savons que ce parasite peut stimuler les bonnes réponses immunitaires afin de combattre le cancer », a assuré le Dr David Bzik, professeur en microbiologie et co-auteur de l'étude.

Toxoplasma pourrait donc être selon eux utiliser dans la fabrication d'un vaccin.

Les chercheurs ont noté qu'une fois infecté par le parasite, l’organisme va pouvoir se défendre en produisant des lymphocytes TC. Des cellules à même de jouer un rôle déterminant en matière de réponse immunitaire.

Toxoplasma provoquerait une sorte de « redémarrage du système immunitaire » en faisant en sorte que l’organisme produise des cellules TC.

 

De nouveaux espoirs en matière d’immunothérapie contre le cancer

 

«  Toxoplasma gondii modifié reprogramme la puissance naturelle du système immunitaire au lieu de tenter de le réveiller », précise pour sa part le Dr Barbara Fox de l'Ecole de médecine Geisel à Hanovre (Allemagne).

Cette étude dont les résultats ont été publiés dans PNAS, une revue officielle de l'Académie des sciences américaine, apporte de nouvelles perspectives et ouvre ainsi une nouvelle piste dans la recherche en immunothérapie contre le cancer.

D’autres recherches seront toutefois encore nécessaires avant que de pouvoir mettre en place cette stratégie thérapeutique à base d’une forme dérivée du parasite trouvé chez le chat.

 

Source : Sciences et Avenir

 

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Photo : 123rf

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Claude Pacheteau